Avant de commencer des activités de construction qui risquent de perturber le sol comme l’excavation, coupes, creusement, etc. Il est essentiel de savoir s’il y a des services publics souterrains ou non, telles que les câbles d’électricité, les canalisations d’eau, d’égouts, etc. Le GPR (Ground Penetrating Radar) ou le géoradar est un outil qui permet de la détection d’objets enterrés dans le sol à partir de signaux électromagnétiques.
L’auscultation géoradar ou la détection par géoradar est une méthode très efficace afin d’obtenir la profondeur et la localisation des objets enterrés. Le géoradar présent certaines limites : profondeur de pénétration, la taille des objets, efficacité directement liée aux conditions du sol, etc.
Le géoradar ou le radar à pénétration dans le sol sert dans plusieurs secteurs à observer les éléments artificiels et naturels. Le géoradar permet de détecter les tuyaux métalliques et non métalliques, les lignes électriques, les conduits, les conduites d’eau, les barres d’armature et les câbles de post-tension à l’intérieur du béton.
Les ondes du géoradar sont égales à celles d’un téléphone cellulaire ou d’un réseau wifi, tandis que les rayons X nécessitent un dégagement de 50 pieds avant d’être utilisés pour des raisons de sécurité. En général, le géoradar est l’option la plus rentable et la méthode la plus rapide pour tester le béton.
Le principe qui consiste à utiliser des ondes radio pour déterminer les structures internes du sol est connu depuis longtemps. Parmi les premiers travaux réalisés dans ce domaine, l’utilisation d’échosondeurs radio pour déterminer l’épaisseur des couches de glace dans l’Antarctique et l’Arctique et pour mesurer l’épaisseur des glaciers constitue sans aucun doute le plus grand succès. La détection par géoradar dans des endroits non glaciaires a été lancée au début des années 1970 Les premières réalisations se sont focalisées sur les travaux sur les sols de pergélisol.
À quelle profondeur pouvez-vous voir ? Cette question est la plus fréquemment posée aux vendeurs de géoradar. Même si les principes physiques sont bien connus, la majorité des nouveaux utilisateurs de géoradar ne savent pas qu’il existe des limites physiques fondamentales.
De nombreuses personnes croient que la pénétration du géoradar est limitée par les équipements. C’est vrai en quelque sorte, mais la profondeur de la recherche est essentiellement déterminée par le matériel lui-même et toute amélioration de l’instrumentation ne permettra pas de surmonter les limites physiques fondamentales.
La taille minimale d’un service qui peut être détecté en utilisant le géoradar dépend de la résolution du géoradar, qui est liée à la fréquence et à la profondeur qui doit être étudiée. En règle générale, la détection par géoradar des services dont le diamètre est au moins égal à 10% de la profondeur (c’est-à-dire des services de 10 cm de diamètre enterrés à 1 m de profondeur). Cette règle n’est pas fixe, elle varie considérablement en fonction du sol.
Il est nécessaire de trouver un service à plusieurs endroits, plusieurs fois, afin de suivre sa trajectoire et de l’identifier de manière positive comme un service et non comme un encombrement. Les levés de zones plus vastes offrent un meilleur contexte pour ce processus de décision, tandis que les zones restreintes rendent plus difficile la localisation sûre d’un service enterré.
L’état et le type de la surface sur laquelle le levé est effectué ont un effet sur les limites du géoradar. Si une surface est en béton armé avec des barres denses, le signal souffrira de dispersion. Un sol rocheux ou aménagé donne le même résultat. Cela réduit considérablement la capacité de l’utilisateur à identifier des cibles potentielles. Il en va de même lorsque la surface est complètement saturée en raison d’une période de pluie ou si la surface est constituée d’un gravier grossier.
Pour une enquête sur les services publics. Ce sont ces limites du géoradar qui rendent si importante la gamme complète d’outils dont dispose un géomètre. L’auscultation géoradar est extrêmement importante afin d’avoir des résultats précis.
Le facteur géophysique le plus important dans les limites du radar à pénétration de sol est le type de sol. Les sols très conducteurs, comme l’argile, présentent une forte atténuation du signal. Cela réduit considérablement la profondeur de pénétration effective d’une fréquence d’antenne donnée.
On nous demande souvent à quelle profondeur votre géoradar peut voir ? Cela dépend du choix de l’antenne pour une application donnée. Une antenne à basse fréquence comme une 80Mhz aura une pénétration potentielle élevée (40m). Une antenne à haute fréquence, comme une 750Mhz, aura une pénétration beaucoup plus faible (3,5 m). La contrepartie est que les antennes à basse fréquence ont une résolution plus faible. En termes réels, cela signifie que vous n’identifierez les cibles plus importantes qu’en profondeur.
Toute fréquence donnée aura une profondeur effective à laquelle elle pourra travailler. Cependant, cette profondeur est basée sur des conditions idéales, un peu comme le nombre de kilomètres par litre publié par les constructeurs automobiles. La véritable profondeur de pénétration est déterminée par les conditions du site, le type de sol en particulier, et ne peut souvent pas être déterminée avant le sondage.
Les limites des applications du géoradar ne sont que celles de l’imagination et de la disponibilité des instruments adéquats. De nos jours, la détection par géoradar est appliqué dans différents domaines, notamment la localisation de services publics souterrains, la recherche de mines terrestres enfouies et de munitions non explosées, l’évaluation de sites miniers, les enquêtes médico-légales, la mesure de l’épaisseur et de la qualité de la neige et de la glace, pour n’en citer que quelques-uns. Contactez-nous ou appelez-nous dès maintenant afin de bénéficier de service de détection par géoradar.